CRÈMES MONT-BLANC

Je replonge chaque année avec délice dans les magazines de l’année précédente, soit en les classant, soit en les triant pour voir ce que je garde et ce que je donne …

Et à chaque fois, je découvre des recettes qui ne m’avaient pas spécialement accrochée l’année précédente. Comme celle-ci, tirée du Elle à table de décembre 2010. Recette de Noël donc, mais bon je ne sais pas vous, mais moi que ce soit des bûches, des crêpes ou tout autre spécialité ancrée sur un mois précis, et bien ça ne me dérange pas des masses. Au contraire en fait, j’adore vivre ainsi décalée, regarder le monde tourner dans un sens pendant que je vais dans un autre, ça donne un détachement que l’on n’a pas en temps normal, on voit tout bien plus clairement.

Bon trêve de philosophie, il s’agit ici de crèmes mont-blanc que l’on peut en fait servir durant tout l’hiver, pas forcément à limiter aux périodes festives de fin d’année. Je vous accorde que les marrons sont des fruits d’automne, mais la plupart du temps la crème de marron, vous la sortez de sa boîte, qui elle ne fleurit pas qu’en cette saison. bon d’accord en été la crème de marron passe un peu plus difficilement, même si d’après moi tout est question de dosage.

Avec ces proportions, j’ai garni 8 ramequins pas trop pleins, ce qui je pense est bien mieux que 6 trop pleins, on arrive ainsi à la fin de son dessert sans être écoeuré.

CRÈMES MONT-BLANC

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Nombre De Portions : 8 ramequins

Préparation : 20 min / Cuisson : 10 min

Difficulté :  Très Facile

 

INGRÉDIENTS

• 400 g de crème de marron sucrée  • 200 g de chocolat noir   • 20 g de beurre   • 20 cl d crème liquide légère   • 20 cl de crème entière bien froide (35 % de matière grasse mini pour pouvoir être montée en chantilly)   • 3 ou 4 petites meringues

 

RÉALISATION

Placer un récipient en verre à bords hauts et les fouets du batteur au congélateur pendant 1h.

Mélange 1 : Faire chauffer la crème liquide. Lorsqu’elle est frémissante, hors du feu ajouter le chocolat coupé en morceaux, le beurre, couvrir et laisser fondre 5 minutes, puis mélanger à la spatule. Laisser refroidir à température ambiante. Ajouter la moitié de la crème de marron.

Mélange 2 : Fouetter la crème entière en chantilly dans le récipient gardé au congélateur avec les fouets bien froids. Lorsqu’elle est bien ferme, en prélever la moitié et y ajouter le reste de la crème de marron, mélanger toujours au fouet.

 

Mélange 3 : Le reste de la crème chantilly.

Dans de jolis verres, déposer quelques morceaux de meringues grossièrement écrasés, un peu de chaque mélange en les intercalant.

Réserver au frais 2h. Juste avant de servir, déposer encore quelques morceaux de meringues sur les crèmes.

 

MARMITE DE SAUMON AUX POIREAUX

Ou comment manger des légumes sans s’en rendre compte en un plat onctueux et léger 😉

Cette recette est une reprise de mon ancien site, une des toutes premières que j’ai réalisé, et empruntée à la table familiale datant du temps où étudiante, j’habitais encore chez mes parents. Depuis, je l’ai refaite plusieurs fois, un de ces plats que l’on ne prend même pas en photo en tant que blogueur parce que simple, facile à faire et parce que faisant partie des menus qui reviennent fréquemment. Comme quelque chose d’implicite.

Et lorsque ma copine Hélène est venue me demander une version imprimable, juste pour l’avoir sous les yeux dans la cuisine, je me suis rendue compte que je n’en avais même pas … 

Donc, il était temps que je refasse ce plat, avec de jolies photos, quelques améliorations, un texte à imprimer, enfin tout ce qui fait qu’on peut la présenter sur un blog. Et puis surtout parce que cela faisait plusieurs mois qu’il n’avait pas été au menu chez moi. Un régal avant tout pour qui aime le poisson, plein de saveurs, même pour les plus réfractaires aux plats de légumes.

 

Et je vous vois venir : Pourquoi donc marmite, elle est où cette marmite, pas sur les photos en tout cas. Et bien la première fois que j’ai fait ce plat, je l’ai présenté dans de petites marmites en portions individuelles, mais rien d’obligatoire ici, c’est simplement pour une jolie présentation, pour un dîner à deux par exemple. Dans ce cas, pensez à couper les légumes en morceaux plus petits, émincez finement les poireaux, et couper les carottes en petits cubes plutôt qu’en rondelles. Pour le saumon, des morceaux pas trop gros non plus (mais là attention à la cuisson, elle sera bien plus rapide, simple aller-retour dans la poêle pour le poisson soit bien doré mais ne sèche pas). Et enfin, pour harmoniser le tout, ne laissez pas les crevettes entières, coupez-les en deux ou trois.

 

MARMITE DE SAUMON AUX POIREAUX

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Nombre De Personnes : 4

Préparation : 20 min / Cuisson : 20 min

Difficulté :  Facile

 

INGRÉDIENTS

 • 4 pavés de saumon (sans la peau)    • 2 grands blancs de poireaux    •  4 carottes   • 2 échalotes

•  10 cl de vin blanc    • 20 cl de crème de soja    • 200 g de crevettes cuites  • sel, poivre, beurre et huile d’olive

 

 

RÉALISATION

Emincer finement les blancs de poireaux, les rincer sous l’eau froide, et bien les égoutter. Peler et émincer les échalotes. Peler les carottes, et les couper soit en rondelles, soit en petits dès. Rincer le poisson sous l’eau froide (pour éliminer d’éventuelles écailles), enlever les arrêtes si besoin, le couper en gros dès (3×3 cm).

Dans une sauteuse, mettre une noix de beurre et un peu d’huile d’olive. Y déposer les carottes et faire cuire 5 minutes avant d’ajouter échalotes puis poireaux. Mélanger, cuire 5 minutes, saler, poivrer, laisser cuire encore environ 10 minutes à couvert jusqu’à ce que les poireaux soient tendres. Ôter le couvercle, laisser évaporer le liquide s’il y en a, ajouter le vin blanc et laisser mijoter quelques minutes sur feu doux en remuant pour que l’alcool s’évapore.

Réserver les légumes dans un plat.

Huiler légèrement la sauteuse. Lorsqu’elle est bien chaude, y mettre les morceaux de poisson, et les faire dorer rapidement sur deux faces. L’intérieur restera rose, et finira de cuire avec les légumes par la suite.

Lorsque le saumon est bien coloré sur deux faces, saler, poivrer

et ajouter les légumes réservés et la crème de soja. Mélanger délicatement, laisser cuire 2 minutes, rectifier l’assaisonnement si besoin. Hors du feu, ajouter les crevettes, et servir.

 

LES SPICY CRÊPES À LA MANGUE

Retour sur les crêpes !! Je crois que je ne m’en lasserai jamais, en pleine Chandeleur, il y en a presque tous les jours chez nous, à tous les repas d’ailleurs 😉 Après la Chandeleur, c’est toujours d’actualité, histoire de continuer à se faire plaisir.

Les enfants sont habitués, ils adorent et savent bien que ça peut arriver à tout moment, goûter, dessert, plat … Et lorsque je sentirai des signes de lassitude si j’en sens, je passerai aux blinis, ils n’y verront que du feu !

Bon alors cette fois-ci c’est crêpes sucrées. Parce que pour le moment, je ne vous avais proposé que du salé. Non pas qu’on n’en ai pas mangé, mais c’était jusque-là et cette année essentiellement au sucre, au nutella, au miel. Du classique, comme j’adore. Mais là je voulais autre chose. Pas trop riche, et contenant des fruits plein de saveurs.

Voilà chose faite avec cette recette, dénichés sur ce livre de La popote des potes.

On pourra accompagner ces crêpes de chantilly montée avec une pointe de couteau de piment d’Espelette, comme indiqué dans la recette originale. Pour ma part, j’ai servi sans chantilly. La compotée de mangues marinée dans un peu de gingembre et de citron vert est un pur délice, qui n’a besoin d’aucun rajout pour être mise en valeur. D’ailleurs même sans les crêpes, c’est une merveille de saveurs, à tester absolument !

J’ai utilisé ici du sucre vanillé fait maison : Je rince un peu les gousses de vanille qui me servent à parfumer lait ou crème, histoire d’enlever le surplus. Je les laisse sécher à l’air libre plusieurs jours jusqu’à ce qu’elles deviennent cassantes. Je les passe ensuite au mixeur à café avec du sucre en grain. Et j’obtiens du sucre glace divinement parfumé, pailleté de jolis grains de vanille. 

 

 

LES SPICY CRÊPES À LA MANGUE

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Nombre De Personnes : 6

Préparation : 20 min / Cuisson : 30 min / Attente : 1h

Difficulté :  Facile

 

INGRÉDIENTS

Pâte : • 125 g de farine  • 2 oeufs  • 25 cl de lait  • 1 càs de gingembre en poudre  • 20 g de beurre fondu  • 1 pincée de sel  • un peu d’huile d’olive sur un sopalin pour huiler la poêle

Compotée de mangue : • 2 mangues mûres  • le jus d’un citron vert  • un morceau de racine de gingembre de 1 cm  • une bonne noix de beurre  • 2 càs de sucre glace vanillé

 

RÉALISATION

Préparer la pâte à crêpes : Fouetter les oeufs, y ajouter le lait. Dans un autre saladier, mettre la farine et le sel. Verser au centre le mélange oeufs/lait petit à petit tout en fouettant jusqu’à ce que la préparation soit homogène et sans grumeau. Ajouter le beurre fondu et le gingembre en poudre. Laisser reposer 1h au frais.

Peler les mangues et les couper en petits cubes de 1 cm de côté (c’est très précis je sais, ce qui compte c’est surtout que les cubes soient petits). Peler et râper le morceau de gingembre frais.

Mettre les mangues dans une grande assiette creuse, verser dessus le jus du citron vert, le gingembre râpé, le sucre glace, mélanger et laisser mariner 1h.

 

Après l’heure de repos, faire cuire 6 grandes crêpes. Les réserver au chaud au fur et à mesure sur une assiette posée sur une casserole d’eau bouillante et couvertes de papier alu.

Faire chauffer une poêle avec la noix de beurre, ajouter les morceaux de mangue égouttées (réserver la marinade). Faire cuire 5 minutes sur feu moyen, en remuant de temps en temps. En fin de cuisson, arroser de marinade.

Montage : Sur chaque crêpe déposer une bonne càs de compotée de mangues. Refermer les crêpes en rabattant les côtés opposés, et déposer un peu de mangues encore sur le dessus.

Servir aussitôt.

 

LA FABULEUSE MOUSSE AU CHOCOLAT CUITE qui se prenait pour un SOUFFLÉ !!

Vous n’avez jamais pensé à faire cuire vos mousses au chocolat ? Moi si, mais je n’avais pas encore essayé. 

Alors voilà c’est fait … et c’est trop génial !!

Cette idée ne vient pas de moi. Je l’ai trouvée dans un magazine (Saveurs, janvier 2012), un peu modifiée, je crois bien que je l’avais déjà vue à plusieurs reprises sur le net.

Pas bien compliqué comme recette, à peine plus longue que celle du moelleux au chocolat, et bien plus légère je trouve. N’oublions pas le temps de repos au frais due à toute mousse au chocolat, ce qui vous permet de le préparer à l’avance. Au moment de passer à table, sortir du réfrigérateur et passer à peine 10 minutes au four. 

Ces petits soufflés sont peu sucrés comme je les aime, ce qui leur permet de rester très digestes et légers tout en apportant une consistance absolument divine, craquante et fondante à coeur. Vous pouvez légèrement modifier les quantités d’épices et d’orange : 1 zeste d’orange entier, 1 ou 2 grosses pincées de cannelle et de gingembre, mais attention tout de même à avoir la main légère pour ne pas choquer vos palais.

Cuisson rapide, que demander de mieux … pour un repas en amoureux par exemple ?

Ça alors, ça tombe bien, la Saint Valentin approche … 😉

On a beau savoir que c’est une fête très très commerciale, rien n’empêche de se régaler avec son amoureux ce jour-là, ou un autre !

Et le verdict : 10 minutes pas plus pour un dessert chocolaté délicatement parfumé, cuit sur les bords, mousseux à l’intérieur, et léger, léger …

 

 

MOUSSE AU CHOCOLAT CUITE

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Nombre De Personnes : 2 (2 ramequins de 10 cm de diamètre, 6 cm de haut)

Préparation : 15 min / Cuisson : 10  min / Attente : 2h

Difficulté :  Très Facile

 

INGRÉDIENTS

• 2 oeufs  • 100 g de chocolat noir  • 30 g de sucre  • le zeste d’une demi orange non traitée  • 1 pincée de cannelle en poudre  • 1 pincée de gingembre en poudre  • 1 pincée de sel  • sucre glace pour saupoudrer

 

RÉALISATION

Beurrer 2 ramequins pouvant passer au four, les sucrer et les réserver au frais.

Faire la mousse au chocolat : Casser les oeufs, séparer blancs et jaunes. Faire fondre le chocolat au bain marie, laisser tiédir 10 minutes. Ajouter le chocolat aux jaunes et bien mélanger (la préparation devient plus épaisse et plus solide). Ajouter cannelle, gingembre et zeste d’orange.

Monter les blancs avec une pincée de sel. ajouter le sucre pour bien serrer les blancs.

Incorporer délicatement les blancs montés à la préparation chocolatée, procéder en trois fois.

Répartir dans les ramequins et remettre au frais pour 2h.

Préchauffer le four th 7, 210°C.

Enfourner pour 10 minutes. Les « soufflés » vont légèrement gonfler, mais ne doivent pas craqueler, le coeur sera coulant et les bords pris. Saupoudrer de sucre glace et servir sans attendre.

 

 

Je propose cette recette pour le Défi Saint Valentin du “ Journal des Femmes“.

Le si bon et si célèbre KRINGLE ESTONIEN

 

Je laisse un peu les crêpes pour vous parler brioche …

On la voit partout, on la déguste sur tous les blogs gourmands, elle se décline d’une multitude de façons, c’est la brioche du moment ! Impossible de passer à côté … pour preuve tapez « kringle estonien » sur google et vous ne serrez pas déçus, fulltitude de pages et de versions, plus gourmandes les unes que les autres, que ce soit en sucré ou en salé d’ailleurs.

Je l’ai testée plusieurs fois déjà, pour moi c’était uniquement cannelle et sucre roux, celle que je préfère même pour une accro au chocolat que je suis. Vous voulez en voir d’autres versions ? Alors un petit tour sur la blogo culinaire s’impose, entre autre chez Isa (noisettes, sucre, pépites de chocolat), chez Khala (pralines roses), chez Chantal (crème de pistaches et praliné) …

Moi j’ai ADORÉ, les enfants aussi, à chaque fois j’ai eu du mal à faire des photos tellement elle part vite à peine refroidie.

 

KRINGLE ESTONIEN

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Nombre De Personnes : 6

Préparation : 20 min / Cuisson : 20 min / Attente : 1h30 + 1h

Difficulté :  Facile

 

INGRÉDIENTS

• 300 g de farine  • 120 g de lait  • 40 g de sucre  • 40 g de beurre  • 1 oeuf  • 1 petite càc de sel  • 12 g de levure fraiche  • 1 càc de vanille liquide

garniture : • cassonade 3 à 4 càs   • 30 g de beurre fondu   • cannelle en poudre

 

 

RÉALISATION

Dans un bol, diluer la levure fraiche dans le lait à peine tiède, ajouter le sucre, mélanger et laisser reposer 5 minutes.

Dans le bol du robot pétrisseur, mettre la farine, le sel et le beurre. Mélanger jusqu’à obtenir une consistance sableuse. Ajouter le lait et la levure, la vanille liquide, et laisser pétrir jusqu’à obtenir une boule de pâte. Au besoin, finir de pétrir à la main pour former une boule de pâte compacte. Filmer au contact et laisser reposer et lever 1h30.

Fariner un plan de travail, étaler le pâton reposé en un rectangle bien symétrique.

Badigeonner de beurre fondu, saupoudrer de cassonade puis de cannelle.

Rouler dans le sens de la longueur. Couper ce boudin dans la longueur en 2 parties. Torsader ces deux parties ensemble, et faire rejoindre les extrémités pour former un cercle.

Déposer délicatement sur une plaque chemisée de papier sulfurisé. Laisser lever encore 1h.

Allumer le four th6, 180°C.

Enfourner pour 20 minutes.

 

MILLEFEUILLES DE MINI-CRÊPES AU THYM, TOMATES ET MOZZARELLA

 

Ok je devrais plutôt les appeler quatre-feuille, vu qu’il n’y a que 4 couches de crêpes dans chaque. Mais un 4 feuille, ça fait plutôt nature, voire même trèfle porte-chance , non … 😉

Crêpes et tomates je remets ça, version davantage plat ou accompagnement cette fois-ci. Comme quoi on peut avec quelques ingrédients de base réaliser des plats tout à fait différents en saveurs, consistance et présentation. J’ai rajouté à cette pâte à crêpes classique un peu de cumin, de thym ainsi que de la purée de pomme de terre et de l’emmental râpé pour lui donner épaisseur et consistance, et un petit plus côté goût. Ce qui place ces crêpes quelque part entre les crêpes classiques et les blinis (mais ici pas de levure).

La sauce tomate doit être bien relevée, n’hésitez pas à augmenter un peu la quantité de cumin en poudre et à saler et poivrer généreusement.

Quelques précisions côté matériel : Chaque millefeuille est composé de 4 petites crêpes  de 8 cm de diamètre. J’ai utilisé une poêle à blinis dont les empreintes avaient également cette taille, et des cercles de 8 cm de diamètre et de 4,5 cm de haut dans lesquels j’ai fait gratiner mes millefeuilles.

A servir avec une salade verte pour un repas sur le pouce, ou en accompagnement d’une viande ou d’un poisson pour les plus gourmands.

 

MILLEFEUILLES DE MINI-CRÊPES AU THYM, TOMATES ET MOZZARELLA

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Nombre De Personnes : 6

Préparation : 30 min / Cuisson : 20 min / Attente : 1h

Difficulté :  Facile

 

INGRÉDIENTS

Pâte : • 130 g de farine  • 2 oeufs  • 30 cl de lait  • 30 g de beurre fondu  • 1 pincée de sel  • 1 pomme de terre (150g)  • 1 càc de cumin  • 1 càS de thym séché ou frais si vous en avez  • 30 g d’emmental râpé

Garniture : • une boîte de 220 g de poivrons pelés  • 1 boîte de 765 g de tomates entières pelées  • 1 gros oignon  • 2 gousses d’ail  • 1 càs de sucre  • 2 càc de cumin  • 10 cl de vin blanc  • sel, poivre, huile d’olive

125 g de mozzarella

 

RÉALISATION

Préparer la pâte : Peler la pomme de terre, la couper en gros cubes et la faire dans de l’eau salée (environ 15 minutes). Lorsqu’elle est cuite, égoutter et écraser finement à la fourchette.  Laisser refroidir.

Dans un grand saladier, mettre la farine, le sel, le cumin en poudre et le thym. au centre, verser peu à peu le lait et les oeufs battus, tout en fouettant pour bien incorporer le liquide aux poudres. Ajouter beurre fondu et pomme de terre refroidie, et enfin l’emmental râpé. Filmer, réserver au frais 1h.

 

Pendant ce temps, préparer la sauce tomate : Peler ail et oignon, dégermer l’ail. Hacher finement l’oignon, le faire revenir dans un peu d’huile d’olive. Lorsqu’il est translucide, ajouter l’ail haché, mélanger, laisser cuire 30 secondes, puis ajouter le vin blanc. Laisser un peu évaporer puis verser les tomates grossièrement écrasées au préalable, puis les poivrons coupés en petits cubes. Saler, poivrer, ajouter sure et cumin. Mélanger et laisser cuire à couvert et feu doux 30 minutes en remuant de temps en temps.

Après le temps de repos, mélanger la pâte à crêpes, puis faire chauffer la poêle à blinis légèrement huilée. Faire cuire les mini-crêpes quelques minutes sur la première face, 30 secondes sur la deuxième face. Attention en les retournant, elles doivent être assez cuites pour ne pas se casser, mais restent cependant un peu fragiles.

 

Montage et cuisson : Poser les 6 cercles sur une plaque de cuisson chemisée de papier sulfurisé. Allumer le four position grill.

Dans chaque cercle poser alternativement 1 petite crêpe et un peu de sauce tomate, jusqu’à arriver en haut du cercle. En ce qui me concerne, j’ai mis 4 crêpes dans chaque cercle. Recouvrir la dernière crêpe d’une bonne càs de sauce tomate. Recouvrir avec de la mozzrella effilochée avec les mains.

Enfourner sous le grill pour 10 minutes, pas trop près du grill, en surveillant que le dessus ne brunisse pas trop.

Laisser refroidir 10 minutes, démouler en passant un couteau entre le millefeuille et le cercle, et servir.

 

Cette recette concourt également pour le Défi Galette du  » Journal des Femmes« .

Dans la famille crêpes, je demande en entrée … GALETTES AU PARMESAN ET TOMATES

Bientôt la chandeleur, le temps des crêpes, des galettes, en plat en dessert … Et quand la période approche, mais pas seulement, je me plonge (donc assez souvent) dans mes livres, comme celui-ci dans lequel j’ai trouvé l’inspiration …

Bon j’avoue c’est une excuse même pas crédible : Le crêpes ici c’est quand on veut, et on en veut souvent, et on les dévore bien plus vite qu’on ne les cuit !

Soirée crêpe = pas très bonne idée pour celui qui cuisine, et qui dès les crêpes posées dans une assiette, les voit disparaitre au fur et à mesure … Donc crêpes oui, mais à préparer un peu à l’avance, à réserver sur une assiette posée sur une casserole d’eau frémissante, couvertes d’un papier alu.

Et ensuite, à déguster à table tous ensembles, mais toujours aussi vite tellement c’est du bonheur pour les papilles.

Moi j’adore, sucré ou salé. Et aujourd’hui ce sera salé. Et même en entrée pour changer, parmesan pour donner un goût un tout petit peu plus prononcé à cette galette, salade et tomates cerises et confites, pignons pour le croustillant, copeaux de parmesan pour sublimer le tout.

Remarques :

Les quantités de la garniture sont à adapter selon vos envies, un peu plus de roquette, de tomates confites, de pignons … c’est comme vous aimez.

Avec cette quantité de pâte, j’ai préparé 6 crêpes (pas très grande, pas trop fines non plus)

Je congèle les sachets de pignons que j’achète. Ainsi ils ne rancissent pas dans les placards. Lorsque j’en ai besoin j’en sors la quantité voulue, ils décongèlent rapidement, surtout si je les fais griller comme ici, ce qui ne prend pas plus de temps qu’avec des pignons « frais ».

Préparez la salade en deux temps : tomates cerises/tomates confites et pignons. Au dernier moment ajouter roquette et parmesan afin d’éviter que la salade ne cuise avec l’assaisonnement.

GALETTES AU PARMESAN ET TOMATES

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Nombre De Personnes : 6

Préparation : 20 min / Cuisson : 30 min / Attente : 2h

Difficulté :  Très Facile

 

INGRÉDIENTS 

Pâte : •  130 g de farine T55  •  2 oeufs  •  300 g de lait  •  30 g de beurre fondu  •  50 g de parmesan râpé  •  1 pincée de sel  • un peu d’huile d’olive sur un sopalin pour huiler la poêle

Garniture :  • 250 g de tomates cerises  • 10 tomates confites  • 50 g de pignons de pin  • un morceau de parmesan de 50 g environ  • 2 poignées de roquette  •  sel, poivre  •  huile d’olive, vinaigre balsamique

 

RÉALISATION

Préparer la pâte à crêpes : Fouetter les oeufs, les mélanger au lait.

Dans un saladier, mettre la farine, le parmesan et le sel, verser au centre le mélange oeufs/lait petit à petit en fouettant au fur et à mesure. Ajouter le beurre fondu, bien mélanger, filmer et réserver au frais pendant 2h.

Couper les tomates confites en fines lamelles. Couper les tomates cerises en deux ou en quatre selon leur taille. Faire griller les pignons.

Dans un saladier, mélanger tomates cerises, tomates confites, pignons grillés, une cuillère à soupe d’huile d’olive, une cuillère à café de vinaigre balsamique, saler, poivrer généreusement. Réserver à température ambiante pendant le temps de repos de la pâte.

Faire cuire 6 crêpes.

Au dernier moment, ajouter aux tomates la roquette, et des copeaux de parmesan prélevés avec un économe. mélanger.

Répartir sur les crêpes au parmesan et servir aussitôt.

 

Cette recette concourt pour le Défi Galette du « Journal des Femmes« , et j’en profite au passage pour adresser un grand merci à Christelle V. pour ses gentils mails, et son organisation sans faille.

GALETTE DES ROIS POIRES ET CHOCOLAT, FRANGIPANE DE NOISETTES

Je suis complètement accro aux mandes, je l’ai déjà écrit sur ces pages. Mais d’autres le sont moins, et donc je me suis fait violence pour ne pas en mettre dans cette galette. J’ai opté pour les noisettes à la place. Pas très différent, vous me direz ? Mais si, le goût n’est pas le même, et pour en être persuadé, attendez d’avoir torréfié la poudre de noisettes, comme je l’ai fait ici, le parfum qui se dégage alors est fabuleux et très typique des noisettes.

Mais surtout attention à ne pas les brûler, le goût des noisettes est plus fort je trouve que celui des amandes, grillées, un petit plus puissant. Crâmé : inmangeable ! 😉

Pour plus de douceur, ne les torréfiez pas, ou utilisez simplement des amandes en poudre.

Alors moi quand on me dit noisettes, je réponds du tac au tac : chocolat. Sans doute parce ce que je suis tombée dans un d ces immenses pots de pâte à tartiner quand j’étais petite. Vous savez, celui qui commence par Nu et finit par Tella … 

Donc là forcément Chocolat/Noisettes. Et pour la petite touche bonus sous forme fraicheur, des poires, dont j’ai mangé la moitié en les coupant, tellement elles me faisaient envie (si vous êtes comme moi, prévoyez donc le double dans vos quantités, histoire d’arriver à la fin de votre recette avec assez de matière première).

N’oubliez pas la fève et la couronne bien-sûr !

GALETTE DES ROIS POIRES ET CHOCOLAT, FRANGIPANE DE NOISETTES

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Nombre De Personnes : 8

Préparation : 20 min / Cuisson : 30 min

Difficulté :  Très Facile

INGRÉDIENTS
• 2 pâtes feuilletées   • 100 g de chocolat noir   • 1 càs de cacao non sucré   • 75 g de beurre pommade   • 1 suisse blanc (60g) non sucré   • 50 g de sucre   • 150 g de poudre de noisettes   • 2 oeufs   • 1càc de vanille liquide   • 2 grosses poires Comice   • pour dorer : 1 oeuf et 1 càc de lait
RÉALISATION
Faire fondre le chocolat noir en le mettant dans un bol posé sur une casserole d’eau (mais ne devant pas toucher l’eau). Faire chauffer l’eau jusqu’à ce que le chocolat soit fondu.
Mettre la poudre de noisette dans une large poêle et faire chauffer doucement en remuant souvent.
Les noisettes doivent légèrement brunir mais ne pas noircir. Bien surveiller et ôter du feu et verser dans un saladier dès que les noisettes sont prêtes.
Dans un autre saladier, mélanger le beurre bien mou au sucre, ajouter le cacao, les 2 oeufs battus avec le suisse blanc, puis les noisettes refroidies, la vanille et le chocolat que l’on aura laissé tiédir.
Allumer le four th6, 180°C.
sur une plaque de cuisson chemisée de papier sulfurisé, déposer une pâte feuilletée. Badigeonner les bords avec le mélange à dorer (oeuf/lait), verser au milieu la préparation au chocolat, placer la fève.
Peler et épépiner la poire, la couper en lamelles et la déposer sur la garniture.
Couvrir avec la deuxième pâte feuilletée. Souder les bords en appuyant avec les doigts. Tracer des lignes dessus si vous le souhaitez et badigeonner avec le mélange à dorer.
Enfourner pour 25 à 30 minutes. Déguster tiède ou froid.

 

PARCE QUE C’EST L’HEURE DE LA GALETTE …

Cette année, vous l’avez vu, je ne me suis pas trop démenée pour Noël.

Du moins sur ce blog. Dans la vraie vie, celle qui remplit mon temps ailleurs que devant mon écran, beaucoup à faire, beaucoup à vivre. D’où sans doute l’avancement allure escargot de ce site. Mais contrairement aux mois précédents, et bien ça ne me prend pas la tête. Le blog est toujours vivant, en activité, mais lorsque j’ai du temps pour cela.

Il y a des périodes où j’y passe des nuits, à tournicoter dessus, à le planter, forcément, à le remettre en route, à en apprendre un peu plus sur tout ce que vous ne voyez pas de chez vous et qui tourne derrière, et où je jubile lorsque j’arrive à mettre en place de mes petites mains un cadre sur le côté tel que je le voulais et le voyais clairement dans ma petite tête. Vu de l’extérieur, une pure perte de temps, passer 4h à essayer, mettre en ligne, effacer par erreur ce que l’on venait de créer, recommencer, une fois, deux fois … sortir prendre l’air de peur de donner un coup de pied dans l’ordi parce que ça ne marche pas et que l’on ne comprend pas pourquoi. Et recommencer, regarder ses cernes noires dans un miroir, éviter les autres miroirs pendant une semaine … et sauter de joie, seule ou pas devant son écran lorsqu’ Enfin ça fonctionne !!

Donc voilà à quoi j’ai occupé mon temps ces dernières semaines : trafiquer le code de mon blog, organiser un Noël décalé pour ma petite tribu, cuisiner sans prendre de photos (de toute façon de nuit, avec un petit appareil assez antique, les saveurs y sont pas de problème mais les photos assez moches).

Non pas que j’abandonne l’idée de redonner un boost à ce blog (David si tu passes par là, je compte bien te harceler dès ton retour des Maldives ;)).

Quelques idées, des mises à jour à terminer, que vous découvrirez quand ce sera prêt.

Toujours contre la pub  je suis, les sponsors et autres partenariats c’est pas mon truc, incapable que je suis de préparer un plat si on y met des conditions : tel produit, tel matériel … chacun son truc. Et tant pis si ça veut dire peu de lecteurs, ou pire peu de commentaires (aille, là je sais point sensible chez les blogueurs mais bon pfffff… pas grave on va dire).

Chez moi la cuisine, ce sont des coups de coeur, des envies du moment, des idées des enfants ou des copains, souvent un peu confus, appareil photo au milieu des casseroles, attrapé avec les mains pleines de chocolat, des recettes notées sur des papiers que je ne retrouve plus quelques heures après. Et quand pas envie, lire des magazines de cuisine, regarder le soleil faire une apparition, en rêver parfois, envie à nouveau, des fournées de biscuits pour ceux qui bossent avec moi et qui sont plus que des collègues, pour ceux que j’aime. Juste pour partager avec eux, pour les voir se disputer les dernières miettes, des secondes éphémères et jamais oubliées.

 

Ma cuisine, ce blog c’est tout ça. Et 2012 ce sera encore plus ça, une année qui devrait enfin voir de nombreuses choses se mettre en place.

Alors avec ce billet, je vous souhaite à vous aussi une année 2012 qui verra vos projets se concrétiser, vos idées et vos envies prendre forme et aboutir. Sereinement et pour le meilleur.

Bonne année à tous

 

Voilà, et maintenant retour en cuisine. Et puisque c’est l’heure de la galette, un coup d’oeil sur celles de l’an passé avant celles de cette année, déjà nombreuses dans mes pensées, en attente de mes gouteurs préférés, que vous verrez … si j’ai le temps d’attraper mon apn pour des photos, ou si vous passez par chez moi …

 

Couronne des rois briochée

* Couronne des rois provençale

* Escargots à la frangipane

* Galette des rois frangipane et fruits secs parfumés à l’orange

Galette des rois frangipane et lemon curd

* Galette des rois frangipane et myrtilles

* Galette des rois frangipane et pommes

 

 

CANARD À L’ORANGE

Je ne suis pas très « viande », mais le canard est ce que je préfère quand je sors de mes menus poisson … origine oblige sans doute, je suis née dans un pays où cette bestiole se retrouve sur les tables régulièrement, cuisinée sous toutes ses formes.
Et elle ne manque jamais un menu de fête chez moi. 
Les découpes de bestioles c’est vraiment pas mon truc, on en met partout, elles se rebellent, s’éparpillent … donc là je ne me suis pas compliqué la vie, j’ai acheté des morceaux déjà découpés.

CANARD À L’ORANGE

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Nombre De Personnes : 4

Préparation : 30 min / Cuisson : 1h

Difficulté :  Très Facile

 

 

INGRÉDIENTS

• 4 cuisses de canard    • 1 oignon   • 3 carottes    • 1 càs de sucre   • 1 càs de vinaigre balsamique   • 5 oranges (dont une au moins non traitée), on prendra le zeste d’une orange, le jus de 2 d’autres, et les suprêmes des 3 dernières    • 1 càc de fond de veau   • 15 cl de vin blanc   • 15 cl d’eau   • sel, poivre

 

 

RÉALISATION

Mettre les cuisses de canard dans une sauteuse, et les faire revenir sur toutes les faces sans matière grasse. Pendant ce temps, peler et émincer l’oignon, peler les carottes et les couper en rondelles.
Lorsque le canard est bien doré, ajouter l’oignon et les carottes, laisser cuire 5 minutes jusqu’à ce que les oignons soient tendres, tout en remuant.

Prélever le zeste d’une orange (non traitée). Presser le jus de cette orange, plus d’une autre. Verser l’eau, le vin blanc, le jus de ces 2 oranges, dans lequel on aura délayé le fond de veau, ajouter le zeste, le sucre, le vinaigre balsamique. Mélanger et laisser cuire 1h environ, sur feu doux, à couvert, en retournant les cuisses de canard de temps en temps.

Peler les 3 oranges restantes à vif. En prélever les suprêmes, et les ajouter sur le canard, feu éteint. Remuer délicatement et servir aussitôt.

 

(recette publiée sur mon ancien blog en décembre 2010)