L’été est presque terminé, il est donc plus que temps donc que je publie cette recette de glace avant que l’on soit complètement en hiver. Il reste quelques beaux jours et comme il fait moins chaud, il sera plus facile de cuisiner sans être écrasé par le chaleur avant même de commencer la journée.
Ce dessert-là est dans la catégorie « facile rapide pas de cuisson zero difficulté », de ceux que je réalise de plus en plus, un peu à l’improviste pour le lendemain …. lorsqu’ils tiennent jusqu’au lendemain. Si vous sortez vos ustensiles le matin, ils sont tout à fait mangeables pour le repas du soir.
Un cake qui va vous faire oublier tous les gâteaux industriels qui d’habitude apparaissent dans votre caddie sans même que vous ayez même tendu le bras vers le rayon,
Un gâteau très repris sur la blogosphère à l’époque ou Eryn l’a créé, et aujourd’hui encore, au point de devenir un classique dont on a presque oublié les origines. Je l’ai réalisé de nombreuses fois, et bizarrement jamais publié. Je répare cet oubli .
Je fonctionne beaucoup avec les couleurs : Associées aux chiffres, aux caractères, aux moments de vie. En cuisine aussi, elles sont omniprésentes dans mes plats, non seulement elles donnent envie de goûter, mais elles signifient aussi une humeur ou une saison.
Cela faisait une éternité que je n’avais pas fait ce genre de gâteau au fromage blanc. Il nous a vraiment beaucoup plus, la texture est toute légère grâce aux blancs d’œufs montés en neige, le rendu en bouche est fondant et aérien, un vrai bonheur.
Attention, gâteau très chocolat. Ici, ça ne fait pas peur aux gourmands sous notre toit ou même de passage. Les noix de pécan apportent un réel plus, « croquant et gourmand » comme ils disent, mais surtout je trouve permettent de casser un peu la force du chocolat.
Aucune difficulté pour ce brownie, c’est mon numéro 4 qui l’a réalisé pour une soirée entre ados, et il n’en a pas ramené une miette. Heureusement, j’en avais mis de côté de « grosses miettes » que nous avons dévorées en attendant la fin de sa soirée Jeux de rôle.
Facile les tartes aux abricots, une pâte, des fruits, un peu de sucre et le jus des fruits fait le reste. Pour changer, j’ai choisi cette recette trouvée dans un magazine Saveurs qui proposait une frangipane à base de pistaches. Pas de pâte de pistache dans mes placards, j’ai remplacé par de la purée d’amandes blanches, mais vous trouverez je pense la pâte de pistache en magasin bio si vous voulez tenter le « tout pistache ».
Je n’ai pas pesé les abricots ici, j’ai fait avec ce que j’avais, mais vous pouvez en mettre bien plus, ils rétrécissent un peu à la cuisson, vous pouvez même les déposer un peu verticaux pour pouvoir en garnir la tarte de façon encore plus généreuse.
Les couleurs étaient superbes avec ce contraste vert/abricot, et un vrai régal, il n’en est pas resté une miette.
Un gâteau à faire à la dernière minute, une heure avant de partir si vous êtes invité et que, par passion ou par erreur dans l’euphorie des vacances qui débutent, vous vous êtes proposés pour le dessert. Parce qu’il est à tomber quand il est encore tiède. Et que même tiède, c’est appréciable, en fin de soirée d’été.
D’ailleurs je me demande si avec des prunes, ce ne serait pas encore plus gourmand …
S’il vous en reste, pensez à filmer et à réserver au frais, puis le sortir à l’avance et même à le réchauffer un peu avant de déguster.
J’ai remplacé ici le lait par du fromage blanc pour finir un pot entamé. Pour plus de gourmandise, vous pouvez aussi utiliser de la crème.
Si une fois le clafoutis recouvert avec le crumble, il vous reste un peu de miettes de crumble, vous pouvez les conserver au congélateur dans une poche hermétique, et les réutiliser pour votre prochain crumble sucré, sans même avoir à les décongeler.
Maman tu achèteras des cerises ? Et des abricots ? Mes petits bonhommes, du moins les plus petits, n’ont pas toujours la notion de saisonnalité des fruits (c’est comme ça qu’on dit ? …) et ces questions reviennent à longueur d’année. Alors là oui, enfin, je suis allée chercher ces fruits dont ils raffolent. Et pour débuter l’été en fanfare, je les accueillis non seulement avec ce qu’ils adorent mais avec ce joli dessert qui les a laissé sans voix, sans dispute, sans remarque, sans blague d’enfant pendant au moins … 5 minutes, fait rarissime par ici. Et bien moi je dis, c’était 5 minutes de gagnées, et une délice, emprunté à Carole, à garder sous le coude pour le faire et le refaire. Et pas seulement pour le silence qu’il provoque ! 😉